Il y a un an, début mars, les enfants et moi sommes allés passer deux jours à Saint-Tropez. Le luxe de descendre au bord de la Méditerranée pour un mini-séjour au soleil, dans un petit hôtel du village. Du soleil, on en a eu ! Un soleil de plomb, même, qui a fait se remplir à craquer la place des Lices le samedi, jour du marché, occuper la moindre chaise en terrasse pour l’apéro du midi. Si le spectre du réchauffement climatique ne pesait pas sur nous tous, je me serais totalement réjouie de ce temps magnifique.
Twist à Saint-Tropez
Pendant ces deux jours, nous avons petit déjeuné, comme des gourmands, de tartes tropéziennes (à l’enseigne du même nom), sommes montés à la citadelle par grand vent, avons découvert la plage des Graniers avec les copains, fait une visite on-ne-peut-plus pédagogique au musée de l’Annonciade, un de mes musées d’art préférés au monde. Les enfants ont joué avec les chiens dalmatiens de la conservatrice… et rêvé face aux yachts tandis que j’essayais de vanter des plaisirs plus simples !
Avant de partir, on a fait une halte sur la plage des Salins : le petit a joué dans le sable tandis que le grand lisait Le Petit Prince (lecture obligatoire !). Moi, j’ai vaguement somnolé, le visage offert au soleil, consciente de notre bonheur, heureuse d’avoir fait découvrir ce village que j’adore (hors saison…) aux enfants. Toute baignade était interdite, à cause d’une pollution de l’eau dont j’ai oublié la cause : là encore, un signal d’alarme environnemental, qui venait ternir l’appréciation du moment.
Et confusion à Lyon !
Aujourd’hui encore, le soleil brille sur la région lyonnaise, le bruit des oiseaux n’est pas couvert pas celui des voitures. La fatigue émotionnelle tombe (comme la dernière fois où j’ai laissé mes enfants chez leur père ?). Je suis perdue face à ce confinement total pas du tout considéré de la même façon par les uns et les autres, face aux informations contradictoires que j’entends. Emue quand les applaudissements retentissent à 20 heures, de nos balcons et fenêtres. Reconnaissante envers toutes celles et tous ceux qui, bien loin d’être confiné·e·s, œuvrent sans relâche à soigner les malades, récolter ou produire de la nourriture, stocker les rayons alimentaires, approvisionner les magasins, « faire fonctionner le pays ».
Egoïstement, je me demande quand nous pourrons à nouveau nous permettre de partir en vacances. Et, moins égoïstement, comment le pays, le monde, va se redresser, comment nous allons nous remettre de ça, collectivement et individuellement. J’ai arrêté, pour quelques heures, de vouloir tout faire, appeler tout le monde, m’informer « parfaitement ». J’essaye de m’apaiser, de me recentrer, de prendre soin de mon mental (en écrivant ici, notamment !). Un jour après l’autre, on a dit. Et peut-être, un jour, à nouveau à Saint-Tropez au sortir de l’hiver…
Et vous ? Comment allez-vous aujourd’hui ?
(J’ai réussi à rouvrir les commentaires : échangeons, avec plaisir, et dans le respect des un·e·s et des autres.)
Take care, stay in & stay healthy!
NB : Ma ressource du jour est le merveilleux podcast (en anglais) de Brooke Castillo (la coach dont Clotilde Dusoulier, la créatrice de Change ma vie, a suivi l’école de formation). Si elle publie son podcast habituellement le jeudi, elle propose ces derniers jours des bonus audio intitulés “Handling Chaos” pour nous aider en cette période trouble. Uplifting and guilt-freeing!….
[…] question que la coach Brooke Castillo (dont je vous ai mentionné les podcasts salvateurs, dans la chronique #9) a décidé de poser ces derniers jours aux coachs qu’elle forme. Une question simple mais […]