23 Mar 2020 | 0

L’abondance (Les ChroCo #11)

Presqu’île du Gaou, sur la commune de Sanary. Doux souvenirs partagés avec des aimés..

Compter les feuilles de papier toilette (même si on a regardé cette vidéo, aussi vulgaire que drôle et inspirante) et puis penser à tous les livres dont la bibliothèque abonde : j’en aurai pour des heures et des heures si je relisais tout ça !

Râcler nos assiettes, ne pas en perdre une miette et puis songer à toutes les recettes, dans mes livres de cuisine, les pages de magazines découpées : j’en ai pour des mois, des années, à tout exploiter. 

Minuter le temps passé à travailler avec les enfants (pour leur accorder des pauses bien méritées) et puis exploser le temps de pause, justement : traîner à table à discuter, prendre le temps calme nécessaire, respecter le besoin d’être chacun de son côté. 

S’en faire pour la semaine à venir, face aux nouvelles inquiétantes qui circulent, et puis se dire qu’on fera avec ce qu’on a, que les placards ne débordent pas mais sont loin d’être vides, que ne pas sortir du tout est possible. Et surtout, surtout, chérir notre état de bonne santé.

Osciller entre la peur de manquer, le besoin de contrôle, et la capacité à constater en toute objectivité tout ce qu’on a, tout ce qui nous est donné. Le temps semble encore me manquer, le confinement n’a rien changé pour moi de ce côté, mais c’est bien que les activités, les sources d’intérêt, les occasions de contact affluent. Je suis riche de tout ça. Je choisis de voir l’abondance, le verre plein, autant que possible.

Take care, stay healthy & stay in!

PS : Pour aujourd’hui, trois idées (en anglais, par écrit) de méditations courtes et simplissimes à faire pour réguler son système nerveux, proposées par Gaby Bernstein.

Postambule : Partant du principe que les angoisses se gèrent mieux quand elles sont écrites (en ce qui me concerne, en tout cas !), et craignant le confinement à venir et toutes les conséquences humaines, économiques et sociales du coronavirus, j’ai décidé d’écrire sur mon blog, tous les jours de cette période anxiogène, une chronique, plus ou moins longue.

Sans prétention littéraire, sans même vous garantir qu’elle reposera sur des faits réels. Juste des mots posés, pour me faire du bien, et peut-être à vous aussi. Avec une jolie photo en illustration pour ne pas oublier la beauté du monde qui nous entoure.

 

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