07 Oct 2009 | 0

Santorini

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Je vous avais promis des photos de mon voyage à Santorin mais je suis un peu déçue de mon travail alors je ne vous présente qu’un « best of » très sobre. C’est que, occupée par le mariage de mon amie Catherine, je n’ai pas toujours bien eu l’esprit à immortaliser les paysages, aussi splendides soient-ils.

Ce voyage restera inoubliable. D’abord sur le plan humain car ce mariage en petit comité a été particulièrement réussi, notamment grâce à la proximité géographique qui faisait que la trentaine d’invités que nous étions a pu se croiser à loisir dans les rues piétonnes d’Oia (prononcez « I-a », en grec) et se retrouver facilement autour d’un « frappé » (café glacé à base de café instantané), d’un « spanakopita » (tourte aux épinards, dont j’ai fait une cure !)… ou d’une piscine. J’ai pu profiter de la mariée mais apprendre aussi à mieux la connaître à travers le regard de sa famille et de ses amies. Passer plusieurs jours ensemble pour se préparer à fêter les mariés, c’était parfait !

Ce voyage restera aussi inoubliable par la beauté de ce que j’ai vu même si, pour être parfaitement honnête, j’avouerai avoir été déçue de prime abord. Après presque 25 ans à rêver des îles grecques – oui, depuis ma 1ère année de grec ancien, en 4ème – mes premières minutes sur l’île m’ont fait l’effet d’une douche froide : à part les eucalyptus et les maisons blanches, rien ne semblait spécialement beau autour de Fira, la ville où se trouve l’aéroport. Mais qui rêve de Roissy, me direz-vous ? Ce n’est que parvenue à destination, à Oia, au nord de l’île, que j’ai été enchantée.

Il faudra un jour que je retourne visiter le reste de Santorin mais Oia, où j’ai donc séjourné, est l’incarnation parfaite de l’impeccable village blanc perché au sommet d’une falaise à pic. Santorin est formé par le cratère d’un volcan (qui a fait éruption vers 1600 av. JC et auquel le village d’Oia fait face) enfoui sous l’eau, dont la caldeira  sous-marine est considérée comme la plus grande du monde avec ses 83 km2. Selon Wikipédia, une caldeira (un mot portugais, à l’origine) est « une vaste dépression, circulaire ou elliptique, à fond plat, située au sommet de certains grands édifices volcaniques (…) et limitée par une falaise verticale et circulaire (ou elliptique) ». Ces falaises à pic, de 80 à 120 mètres de haut, où se superposent des couches de cendres noires ou rouges, se succèdent sur toute l’île de Santorin. En pratique, la caldeira, à Oia, c’est la face la plus impressionnnante (l’autre côté représentant un intérêt limité), là où vous voudrez séjourner pour vous en mettre plein les mirettes, là où on peut rester des heures à admirer la mer Egée. Fermez les yeux, vous y êtes…

Dans quelques temps, je vous parlerai d’une île moins lointaine : Guernesey.

Suppléments :
* J’ai séjourné et en ai été contente mais je vous recommande aussi cet endroit somptueux  et aussi celui-là, plus simple mais moins cher.
* Le dîner du mariage s’est déroulé au très charmant restaurant Candouni, où on s’est régalés, avec le gâteau aux noix notamment. Au quotidien, j’ai aussi beaucoup aimé le restaurant Scala (où nous avons fait l’inoubliable soirée des filles…), sa grande terrasse avec vue sur le volcan et les ânes qui passent à côté.
* Pour découvrir de magnifiques photos noir et blanc de Santorin, retrouvez le photographe Nikos Rigopoulos ici.
* Si quelqu’un peut m’aider à me procurer la chanson « Santorini » (ou l’album sur laquelle elle apparaît) des frères Katzimihas, je lui en serais très reconnaissante.

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