Ce qui est bien quand on tient un blog culinaire, c’est qu’on peut se retrouver à acheter une pâtisserie pour soi toute seule au beau milieu de l’après-midi sans une once de culpabilité ! Car c’est au nom de la recherche culinaire qu’on réalise cet acte sacrificiel.
Après avoir lu dans «Lyon Mag» que notre star locale, j’ai nommé Grégory Cuilleron, recommandait le dessert sus-mentionné, j’étais curieuse de le tester. J’ai donc foncé à la nouvelle boutique Bouillet de Tassin-la-demi-lune (la boutique originale étant à la Croix-Rousse) à la première occasion. Bouillet, c’est un peu la Pâtisserie des rêves des Lyonnais, sauf que notre Sébastien Bouillet à nous, il est aussi chocolatier. Et nah !
Aussi coquette que la boutique elle-même, la Crème d’Ange est vendue nichée dans une petite boîte en bois du type de celles qui abritent le Mont d’Or (le fromage jurassien). Il est nécessaire d’ouvrir la boîte et de soulever une sorte de linge très fin pour accéder à la mousse. En cette saison, la mousse est à la fleur d’oranger et son cœur coulant à la fraise, mais il existe des déclinaisons à la crème coco et cœur mangue passion ou à la crème amande-fève tonka et cœur coulant griotte.
La mousse est aérienne, légère comme un nuage et subtilement parfumée. Elle fond sous le palais comme… neige au soleil, laissant des regrets : mais pourquoi est-elle partie si vite ? On s’est envolés avec les anges, en effet, même si le prix de la petite plaisanterie (4,30 euros) nous fait vite retomber sur terre. En résumé, la Crème d’Ange, c’est un petit luxe délicat après un repas copieux… et une frustration à l’heure du goûter.
NB : De généreux Croix-Roussiens m’ont gentiment offert une boîte de Croqu’ Noir Amande, également de la maison Bouillet. Ces sablés aux amandes recouverts de chocolat noir sont disponibles sur la boutique en ligne dans la rubrique « Petits caprices ». Cela veut tout dire ! S’ils n’ont pas nécessairement contribué à remonter mon taux de magnésium avec leur (faible ?) teneur en amandes, ces sablés au beurre et à la feuillantine diaboliquement fondants sont un vrai péché de gourmandise. A consommer avec modération pour les hanches.
Et vous, quelle pâtisserie ou petit plaisir sucré ou salé avez-vous découvert récemment ?
Pour découvrir le péché de l’an dernier, c’est par ici.
Pour cuisiner les fruits de saison en attendant la prochaine recette, je vous propose mon crumble aux pêches de vigne ou mon chutney de prunes.
J’ai eu peu de réactions au billet du 1er août intitulé « Un dîner maison : à quel prix ? ». Vous étiez en vacances ? Vous n’avez pas eu le temps de réagir ? J’attends vos commentaires avec intérêt.