En tant que blogueuse culinaire influente (nan, je plaisante, je ne suis pas Béa !), j’ai été invitée hier à un cours de cuisine écossaise à In Cuisine (anciennement Badiane), la librairie culinaire de Lyon. Je n’étais pas peu fière de ma première invitation en tant que blogueuse et me réjouissais de pouvoir découvrir la cuisine écossaise tout en me demandant ce que cette belle région avait à nous offrir au-delà des shortbread et du saumon.
Cette animation culinaire était proposée par l’Office du Tourisme écossais dans le cadre de sa nouvelle campagne européenne intitulée « Meet the Scots » et du lancement de la ligne directe Easy Jet Lyon-Edimbourg. Pour faire découvrir l’excellence des produits écossais, quoi de mieux que Lyon, capitale de la gastronomie française ?
Nous étions nombreux réunis autour de Lady Claire Macdonald, chef cuisinière, auteure de livres de cuisine et hôtelière sur l’île de Skye, au nord-ouest de l’Ecosse. Pimpante, souriante, anglo-saxonne dans son usage généreux des compliments, cette femme dynamique, propriétaire d’un restaurant étoilé au Michelin, nous a donné un tour d’horizon de la cuisine écossaise en une entrée, deux plats et deux desserts. Nous avons commencé par des crêpes aux herbes garnies de saumon (écossais, of course) et de concombre pour continuer avec un risotto aux Saint-Jacques et un bœuf au cacao. En dessert, nous avions le choix entre une crème glacée au whisky et au miel et une lemon curd aux fraises. Sur le buffet qui a suivi nous ont également été servis du black pudding (boudin noir), du fromage écossais, du Victoria sponge cake, des scones et des shortbread. J’ai goûté à tout (good girl !) et, sur les conseils de Ruth, charmante Ecossaise de l’Office du Tourisme, j’ai même trempé mon shortbread dans le whisky, histoire de me faciliter la dégustation. Entre ça et la crème glacée, j’ai bien failli repartir
pompette !
Quitte à en donner des complexes à notre Charolais et à un resto cher à mon cœur, le bœuf écossais est, selon Lady Claire, le meilleur au monde. Il existe cinq variétés : l’Aberdeen-Angus, le Longhorn, le Shorthorn, le Galloway et le Highland. Quelle que soit la variété, n’approchez pas les bêtes : ils ont peut-être l’air gentils avec leurs longs poils, mais ils sont à craindre. Les noix de Saint-Jacques étaient quant à elles les plus grosses que j’aie jamais vues et pour cause : c’étaient de savoureuses noix royales sauvages, pêchées sur la côte ouest de l’Ecosse. Pour les cuisiner, aussi grosses soient-elles, saisissez-les rapidement à la poêle, 30 secondes de chaque côté.
Soyons honnête, j’ai plus été convaincue par les produits que par les recettes, pas forcément typiquement écossaises. Mais, comme dit Lady Clare, la cuisine écossaise en étant ouverte aux inspirations des cuisines du monde, a pour objectif de mettre en valeur la qualité des produits locaux. A ce compte-là, je suis curieuse de découvrir la cuisine du chef Tony Singh (un des Ecossais représentant sa région cette année), qui mêle la tradition culinaire sihk à celle du terroir écossais dans son restaurant d’Edinbourg, Oloroso.
Quelle recette de Lady Claire vais-je bien pouvoir adapter à la sauce Cléa ?! A bientôt pour le savoir !
NB : Petit coup de cœur qui n’a rien à voir avec la cuisine : parmi les 14 Ecossais sélectionnés pour représenter leur région en 2010, j’ai particulièrement craqué pour Howie Nicholsby. Renouvelant la tradition familiale, Howie, beau gosse qui porte le kilt à longueur d’année, fabrique les kilts du 21ème siècle (du nom de sa boutique, 21st Century Kilts) avec des bandes fluo, du tissu mitaire, etc. Il paraît même que Madonna, Lenny Kravitz et Robbie Williams ont porté ses créations.