19 Jul 2010 | 0

Chambres d’écriture au Festival de la Correspondance de Grignan

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Je vous ai déjà parlé l’an dernier du Festival de la Correspondance de Grignan. Je l’ai encore raté cette année, comme si j’avais toujours mieux à faire : une sieste réparatrice, un déjeuner prolongé entre amis, du jardinage… Alors, quand je suis tombée par hasard sur une chambre d’écriture, j’en ai profité. Je crois que, parmi tout ce qui est proposé lors du Festival, c’est l’une des animations qui m’attire le plus. Je ne désespère cependant pas d’arriver à la fois 1/ à être présente à Grignan l’an prochain à l’époque du Festival et 2/ à m’organiser pour être disponible afin d’assister enfin à une lecture.

Une chambre d’écriture est un lieu mis à la disposition du public, où l’on peut écrire sur du beau papier Lalo et envoyer gratuitement sa lettre par l’intermédiaire du Festival lui-même, qui se charge d’affranchir et d’expédier toutes les missives par la Poste. A l’heure qu’il est, une semaine après l’envoi, mes lettres sont enfin arrivées à bon port.

La chambre d’écriture où j’ai pris place était située dans le caveau de Grignan, un agréable lieu situé dans la même bâtisse que l’Office du tourisme, où les producteurs de Coteaux du Tricastin (appellation AOC depuis 1973, qui va devenir AOP Grignan-les Adhémar) se sont regroupés pour présenter leurs bouteilles. Le caveau ne remplace pas la visite au domaine – et dieu sait qu’il y en a de beaux et/ou sympathiques dans le coin – mais il est très pratique quand on ne veut pas courir la campagne pour acheter deux bouteilles par ci et deux bouteilles par là (et donc plus écolo aussi !). Vous y serez conseillé(e) sept jour sur sept, par Delphine, notamment, une jeune femme professionnelle et souriante.

La chambre d’écriture installée au caveau était située dans un petit coin plutôt confidentiel. Je rêvais d’une tranquillité totale, propice à l’inspiration, mais n’ai pu grappiller que quelques secondes de calme, volées à mon fils, pour qui la plume dont je m’étais saisie était bien trop ludique ! Je n’ai pu écrire que deux missives, mais cela a suffi à teinter mes doigts d’encre rouge, peu habituée que je suis au maniement de la plume. De nos jours, s’installer à un bureau en face d’autre chose que d’un clavier est déjà inhabituel, mais quand on dispose d’un papier au lourd grammage et d’une belle plume, cela devient exceptionnel… et prête à une certaine formalité. Les mots ne sont pas les mêmes que dans un e-mail : plus réfléchis, mieux pesés.

A qui ai-je donc écrit ? A mes parents, tout d’abord, pour une simple lettre qui n’avait certainement rien du niveau de celles que la marquise de Sévigné écrivait à sa fille. Et puis à une amie qui est très présen

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